Les politiques et tendances d'immigration du Canada évoluent vers une approche davantage régionale. Le gouvernement canadien a déployé des efforts pour encourager les immigrants à s'installer dans les petites communautés et les zones rurales, et non seulement dans les grandes villes. Cependant, il est logique que les gens habitant des régions isolées veuillent éventuellement quitter et s'installer dans les grandes villes dont, en ce qui nous concerne, la région du Grand Montréal.
Ensuite, les taux d’intérêt élevés, la hausse des coûts de construction, la lenteur des administrations municipales à approuver les nouveaux projets de construction et à allouer les permis nécessaires sont d’autres facteurs responsables de l’augmentation de la valeur des habitations. Et puis, des économistes et experts du marché de l’habitation s’entendent pour dire que limiter l’immigration ne ferait pas diminuer le prix des propriétés.
La demande d’achat est haute, l’inventaire est limité, les propriétés plus abordables se vendent actuellement en multioffres dans le marché du Grand Montréal. D’ailleurs l’APCIQ démontre que le marché de la revente montréalais a été réactivé plus tôt qu’envisager.
Anticiper une hausse à court-moyen terme du marché de l’habitation semble logique à mon avis.
En tant que courtier immobilier, je vous recommande d’acheter maintenant si vous avez la possibilité. Envisager des options alternatives peut représenter une solution telle que l’achat à deux ou le financement hypothécaire non conventionnel.